16/12/2012

Post-scriptum au chien noir, Jean-Claude Tardif


Aline Sirba, notre fidèle chroniqueuse littéraire, nous emmène cette semaine du côté de l'Espagne, célébrée au travers du  recueil de nouvelles de Jean Claude Tardif, pour lequel Aline propose un second titre "N’oublie pas de te souvenir".
 
Son coup de coeur s'est porté sur un livre qui s'attache à la mémoire des  républicains espagnols, dont Toulouse fut l'un des refuges dans l'exil et qui abrite toujours une communauté forte et vibrante de souvenirs.  C'est aussi pour son grand-père espagnol, qui s'en est allé cet été, qu'Aline nous invite à nous plonger dans ce livre-hommage : "Pour Santos, qui porte en son prénom tous les personnages de ce livre."

Nul doute que tous les amis espagnols qui s'intéressent au  "Vent se lève !"  nous rejoindront, Aline et moi même, dans cette lecture...

 
Post-scriptum au chien noir, Jean-Claude Tardif (Le temps qu’il fait, 2012)

 (Vous trouverez la chronique complète d'Aline Sirba, ainsi qu'un récapitulatif des huit précédentes, dans l'onglet " La plume au vent" de ce blog).

            Jean-Claude Tardif, descendant d’exilés républicains espagnols, peut se définir comme un archéologue de la mémoire dans ce recueil de nouvelles où il brosse les portraits de personnages rencontrés dans l’entourage d’un grand-père qui a joué un rôle majeur dans la construction de son être. Il donne la parole à ceux qui ont été contraints au silence, à l’oubli, qui n’ont pas voulu ou pu dire la souffrance de l’exil, rendant un hommage tout en pudeur à ces visages de l’ombre. C’est aussi son parcours personnel, son passage de l’enfance à « l’âge d’homme » que Jean-Claude Tardif nous livre au fil de ses rencontres.

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