Aline Sirba, notre fidèle chroniqueuse littéraire, nous emmène cette semaine du côté de l'Espagne, célébrée au travers du recueil de nouvelles de Jean Claude Tardif, pour lequel Aline propose un second titre "N’oublie pas de te souvenir".
Son coup de coeur s'est porté sur un livre qui s'attache à la mémoire des républicains espagnols, dont Toulouse fut l'un des refuges dans l'exil et qui abrite toujours une communauté forte et vibrante de souvenirs. C'est aussi pour son grand-père espagnol, qui s'en est allé cet été, qu'Aline nous invite à nous plonger dans ce livre-hommage : "Pour Santos, qui porte en son prénom tous les personnages de ce livre."
Post-scriptum au chien noir, Jean-Claude Tardif (Le temps qu’il fait, 2012)
Jean-Claude
Tardif, descendant d’exilés républicains espagnols, peut se définir comme un
archéologue de la mémoire dans ce recueil de nouvelles où il brosse les portraits
de personnages rencontrés dans l’entourage d’un grand-père qui a joué un rôle
majeur dans la construction de son être. Il donne la parole à ceux qui ont été
contraints au silence, à l’oubli, qui n’ont pas voulu ou pu dire la souffrance
de l’exil, rendant un hommage tout en pudeur à ces visages de l’ombre. C’est
aussi son parcours personnel, son passage de l’enfance à « l’âge
d’homme » que Jean-Claude Tardif nous livre au fil de ses rencontres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Toutes vos remarques, suggestions, et même critiques nous seront précieuses ! N'hésitez pas, commentez !