30/01/2013

Barococo, un roman de Yû Nagashima


Aline Sirba, notre chroniqueuse littéraire, nous entraîne cette fois-ci dans la banlieue de Tokyo, au  fond d'une brocante, le Barococo, où se croisent des personnages éclectiques qui évoluent entre tradition et modernité et qui font de cette boutique un microcosme de la société japonaise.
Aline présente ce livre comme "un joli roman japonais qui sent bon les cerisiers en fleurs et nous invite à entrer dan sun magasin d'antiquités dont on n'est pas près de sortir, tlelement on s'y sent bien, par la magie d'un thé couleur d'or qui se savoure à plusieurs sur un vieux canapé à la mode ..."
 
De bric, de broc et d’or.

          Barococo, Yû Nagashima (Philippe Picquier, 2009, Picquier poche, 2012)

Yû Nagashima est un auteur japonais résolument moderne. Entre deux romans, il écrit des articles consacrés aux jeux vidéo pour des magazines spécialisés. Publié en 2006, Barococo a reçu au Japon en 2007 le prix Kenzaburô Oe, une reconnaissance pour cette œuvre qui inscrit le pays dans la contemporanéité, mettant en relief les singularités de la construction sociale. Aujourd’hui, ce roman paraît en poche aux éditions Philippe Picquier, l’occasion de découvrir le visage de ce Japon ouvert sur le monde, dont la société, à l’image de celle qui gravite autour du « Barococo » fait éclater les traditions. [...] En somme, il s’agit d’une métaphore de la vie qui a de temps en temps besoin d’un coup de balai, dont on ouvre en grand portes et fenêtres pour faire le tri, garder ce qui peut encore servir, jeter ce qui est inutilisable et procéder à l’inventaire .    Aline Sirba

Vous pouvez lire l'intégralité de cette chronique dans la page "La plume au vent" de ce blog.

23/01/2013

Le Bruit des choses qui tombent, Juan Gabriel Vasquez (Seuil, 2012)

Aline Sirba, notre chroniqueuse littéraire,  est tombée aujourd'hui sous le charme d'un écrivain colombien. Charme ? Envoutement plutôt, fascination et  admiration pour un auteur, Juan Gabriel Vasquez qui ose montrer son pays sous un jour cru, pour mieux le sauver de ses démons. Ecoutons Aline : "Je me suis penchée sur la solitude d'individus colombiens que l'histoire rend vulnérables... C'est par la parole et l'écriture qu'ils se sauvent et sauvent leur âme... Un superbe roman venu de Colombie, qui mêle amour, mort et souvenirs. La Colombie est toujours au premier rang mondial pour la transformation et l'exportation de la drogue, malheureusement, mais un grand écrivain contemporain ose brandir la plume pour rompre les cercles vicieux. Je me fais le relais de cette voix avec fierté."

Le Bruit des choses qui tombent, Juan Gabriel Vasquez (Seuil, 2012)

             Juan Gabriel Vasquez est né en Colombie en 1973. Ses romans lui valent depuis quelques années une reconnaissance internationale. Avec Le Bruit des choses qui tombent, l’écrivain revient sur l’histoire tourmentée de son pays dont le présent est rempli de fantômes écorchés.   

             Antonio Yammara vit à Bogotá, et, au début du roman, en 2009, il a presque quarante ans, l’âge des bilans ; il décide d’écrire sur un épisode fondamental de sa vie survenu presque quinze ans auparavant : « Nul ne sait à quoi sert le souvenir, s’il s’agit d’un exercice profitable ou qui peut se révéler néfaste, ni en quoi l’évocation du passé peut changer ce que l’on a vécu, mais, pour moi, me remémorer Ricardo Laverde avec précision est un besoin urgent. »           

Vous pouvez lire la suite de cette chronique dans la page "La plume au vent" de ce blog.

16/01/2013

en 2013 : "Tous en coopératives !"

Le prochain livre de "Le vent se lève" est en  cours de finition et vous pourrez le découvrir tout début février.

Son titre ? Il sera dans la lignée de la collection "Ô rages" et proposera tout un programme à ceux qui veulent passer de l'utopie à l'action :
 
"Comment résister au capitalisme ? Tous en coopératives !"
 
Son auteur ? Jacques Prades, militant convaincu et critique de l'économie sociale, maître de conférence à l'Université de Toulouse le Mirail.
 
Son style ? Une conversation sur le thème des coopératives, illustrée par les expériences des grands complexes coopératifs de Mondragon au pays basque espagnol et à Trente en italie du Nord. (90 pages environ, de nombreuses illustrations et notes pédagogiques, 10 €.)
 
Son ambition ? Engager un débat animé et de qualité sur les forces et les faiblesses des coopératives pour faire face au capitalisme ... qui est une crise en lui même, comme le montrent les récentes annonces de licenciements en chaine.
 
Une première réunion/débat avec l'auteur est programmée le 6 février à 18 heures à la Librairie Terra Nova, 18 rue Gambetta à Toulouse. Notez-le dans votre agenda et venez  discuter de l'avenir avec nous !
 
 
 
 

Le Retour de Silas Jones, Tom Franklin (Albin Michel, 2012)

Aline Sirba, notre chroniqueuse littéraire, a trouvé cette semaine un roman comme les aime "Le vent se lève !". Il plonge au coeur des Etats Unis d' hier et d'aujourd'hui , et de ses démons, ancrés dans le Sud profond où se déroule l'action :  le racisme, la ségrégation, l'intolérance, enfouis au coeur de cette histoire de meurtres réitérés, dans des conditions étrangement similaires.
Laissez vous emporter vers le Mississipi, là où, comme le dit Aline " les hommes laissent parfois leur âme dans la touffeur de leurs fautes passées".
 
L’œil dans la tombe...

                    Le Retour de Silas Jones, Tom Franklin (Albin Michel, 2012)

            Tom Franklin a obtenu le Los Angeles Times Fiction Prize pour ce magnifique roman, paru aux Etats-Unis en 2010. S’inscrivant dans la lignée de William Faulkner, pour lequel le problème du temps et la déchéance sont les fondements de la fatalité humaine, l’auteur du Retour de Silas Jones situe son roman dans le vieux sud des Etats-Unis, ce Mississippi frappé depuis longtemps par la crise économique et les problèmes raciaux. A travers l’histoire de deux frères ennemis et sur fond d’enquête policière, c’est un portrait d’une Amérique en mal de repères, qui refuse son identité plurielle, que dépeint magistralement Tom Franklin.

Vous trouverez la suite de cette chronique dans la page  "La plume au vent" de ce blog.

09/01/2013

L’Oratorio de Noël, Göran Tunström


Suite pour cœurs et orchestre.


Pour commencer l'année comme une symphonie, Aline Sirba, notre chroniqueuse toujours fidèle, a lu pendant la trêve de Noël un roman fleuve, qui visiblement a emporté Aline dans un maelstrom de sentiments, de souvenirs, d'émotions. Elle nous les fait partager, pour prolonger un peu la magie de ce temps suspendu qu'est la transition d'une année à l'autre.

Vous trouverez dans la page "La plume au vent" de ce blog le texte complet de cette chronique.

L’Oratorio de Noël, Göran Tunström (Actes Sud, 1987, Babel, 1993)

       Il y a trente ans, l’auteur suédois Göran Tunström (1937-2000) publiait un roman foisonnant, onirique, lyrique et éblouissant, intitulé L’Oratorio de Noël, qui le consacrait comme un des écrivains les plus importants de sa génération.
        Solveig est un soleil au cœur de la campagne suédoise. Mariée au fermier Aron Nordensson et mère de deux enfants, Sidner et Eva-Liisa, elle vit avant tout pour la musique : elle est soprano dans le chœur de la petite église de son village qui doit bientôt chanter l’Oratorio de Noël de Bach. Quelques jours avant ce grand concert, elle tombe de bicyclette et se fait piétiner par un troupeau de vaches. Cette mort tragique originelle marque trois générations de Nordensson. Solveig était la vie, la matrice suprême 

08/01/2013

2013, année du vent qui souffle fort et nous pousse là où nous avons choisi d'aller !

Bonne année 2013 à tous les amis de Le vent se lève !
Qu'un souffle nouveau fasse s'élever vos projets, vos idées, vos idéaux ...comme il le fait de ceux de ma maison d'édition ! Et que les livres qui paraîtront cette année dans la collection "Ô rages !" vous aident à vous projeter vers cet un avenir radieux auquel nous travaillons tous !