Aline Sirba, notre chroniqueuse littéraire, nous propose aujourd'hui sa trentième et dernière chronique, du moins pour celles postées sur ce blog. Car Aline poursuivra peut-être cet exercice difficile qu'est la critique de livres et pour lequel elle nous a montré tous ses talents.
Le livre proposé par Aline résonne singulièrement dans l'actualité brûlante de la contestation qui gronde au Brésil ces jours-ci : l'action se passe en Argentine. Ce roman est signé par un jeune et talentueux écrivain, Eugenia Almeida, qui sera présente à Toulouse la semaine prochaine pour le Marathon des mots. "
Elle y raconte avec force et maîtrise la prise du pouvoir en Argentine par les militaires qui y ont instauré une dictature de 1976 à 1983. Avec une économie de moyens et une plume incisive, ce roman met en garde contre la montée des régimes tyranniques."
Prochain arrêt :
l’oppression.
L’Autobus, Eugenia Almeida (Métailié, 2007, Métailié Suites
2012)
Les
dictatures militaires du XXème siècle ont marqué la vie et la mémoire des
écrivains d’Amérique du Sud qui s’attachent aujourd’hui à témoigner de ces heures
sombres. Parmi les nombreuses voix s’élève celle d’Eugenia Almeida, née en 1972
en Argentine. L’Autobus est son
premier roman ; il a reçu en 2005 le prix espagnol Las Dos Orillas et a
été traduit dans plusieurs langues. L’intrigue qui va droit au cœur de sa cible
est la suivante : en 1977, dans un petit village perdu de la province de
Cordoba, en Argentine, l’autobus habituel qui relie les bourgades à la grande
ville passe sans marquer l’arrêt…
Vous pouvez lire la suite de cette chronique sur la page "La plume au vent" de ce blog.
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