19/06/2013

L’Autobus, Eugenia Almeida

Aline Sirba, notre chroniqueuse littéraire, nous propose aujourd'hui sa trentième et dernière chronique, du moins pour celles postées sur ce blog. Car Aline poursuivra peut-être cet exercice difficile qu'est la critique de livres et pour lequel elle nous a montré tous ses talents.
Le livre proposé par Aline résonne singulièrement dans l'actualité brûlante de la contestation qui gronde au Brésil ces jours-ci : l'action se passe en Argentine. Ce roman est signé par un jeune et talentueux écrivain, Eugenia Almeida,  qui sera présente à Toulouse la semaine prochaine pour le Marathon des mots. "Elle y raconte avec force et maîtrise la prise du pouvoir en Argentine par les militaires qui y ont instauré une dictature de 1976 à 1983. Avec une économie de moyens et une plume incisive, ce roman met en garde contre la montée des régimes tyranniques."

Prochain arrêt : l’oppression.

               L’Autobus, Eugenia Almeida (Métailié, 2007, Métailié Suites 2012)

             Les dictatures militaires du XXème siècle ont marqué la vie et la mémoire des écrivains d’Amérique du Sud qui s’attachent aujourd’hui à témoigner de ces heures sombres. Parmi les nombreuses voix s’élève celle d’Eugenia Almeida, née en 1972 en Argentine. L’Autobus est son premier roman ; il a reçu en 2005 le prix espagnol Las Dos Orillas et a été traduit dans plusieurs langues. L’intrigue qui va droit au cœur de sa cible est la suivante : en 1977, dans un petit village perdu de la province de Cordoba, en Argentine, l’autobus habituel qui relie les bourgades à la grande ville passe sans marquer l’arrêt…
Vous pouvez lire la suite de cette chronique sur la page "La plume au vent" de ce blog. 

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