Suite pour cœurs et
orchestre.
Pour commencer l'année comme une symphonie, Aline Sirba, notre chroniqueuse toujours fidèle, a lu pendant la trêve de Noël un roman fleuve, qui visiblement a emporté Aline dans un maelstrom de sentiments, de souvenirs, d'émotions. Elle nous les fait partager, pour prolonger un peu la magie de ce temps suspendu qu'est la transition d'une année à l'autre.
Vous trouverez dans la page "La plume au vent" de ce blog le texte complet de cette chronique.
L’Oratorio de Noël, Göran Tunström (Actes Sud, 1987, Babel, 1993)
Il y a trente
ans, l’auteur suédois Göran Tunström (1937-2000) publiait un roman foisonnant, onirique,
lyrique et éblouissant, intitulé L’Oratorio
de Noël, qui le consacrait comme un des écrivains les plus importants de sa
génération.
Solveig est un soleil au cœur de
la campagne suédoise. Mariée au fermier Aron Nordensson et mère de deux
enfants, Sidner et Eva-Liisa, elle vit avant tout pour la musique : elle
est soprano dans le chœur de la petite église de son village qui doit bientôt
chanter l’
Oratorio de Noël de Bach. Quelques
jours avant ce grand concert, elle tombe de bicyclette et se fait piétiner par
un troupeau de vaches. Cette mort tragique originelle marque trois générations
de Nordensson.
Solveig était la vie, la matrice suprême
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