23/01/2013

Le Bruit des choses qui tombent, Juan Gabriel Vasquez (Seuil, 2012)

Aline Sirba, notre chroniqueuse littéraire,  est tombée aujourd'hui sous le charme d'un écrivain colombien. Charme ? Envoutement plutôt, fascination et  admiration pour un auteur, Juan Gabriel Vasquez qui ose montrer son pays sous un jour cru, pour mieux le sauver de ses démons. Ecoutons Aline : "Je me suis penchée sur la solitude d'individus colombiens que l'histoire rend vulnérables... C'est par la parole et l'écriture qu'ils se sauvent et sauvent leur âme... Un superbe roman venu de Colombie, qui mêle amour, mort et souvenirs. La Colombie est toujours au premier rang mondial pour la transformation et l'exportation de la drogue, malheureusement, mais un grand écrivain contemporain ose brandir la plume pour rompre les cercles vicieux. Je me fais le relais de cette voix avec fierté."

Le Bruit des choses qui tombent, Juan Gabriel Vasquez (Seuil, 2012)

             Juan Gabriel Vasquez est né en Colombie en 1973. Ses romans lui valent depuis quelques années une reconnaissance internationale. Avec Le Bruit des choses qui tombent, l’écrivain revient sur l’histoire tourmentée de son pays dont le présent est rempli de fantômes écorchés.   

             Antonio Yammara vit à Bogotá, et, au début du roman, en 2009, il a presque quarante ans, l’âge des bilans ; il décide d’écrire sur un épisode fondamental de sa vie survenu presque quinze ans auparavant : « Nul ne sait à quoi sert le souvenir, s’il s’agit d’un exercice profitable ou qui peut se révéler néfaste, ni en quoi l’évocation du passé peut changer ce que l’on a vécu, mais, pour moi, me remémorer Ricardo Laverde avec précision est un besoin urgent. »           

Vous pouvez lire la suite de cette chronique dans la page "La plume au vent" de ce blog.

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