Aline Sirba, notre chroniqueuse littéraire, est tombée aujourd'hui sous le charme d'un écrivain colombien. Charme ? Envoutement plutôt, fascination et admiration pour un auteur, Juan Gabriel Vasquez qui ose montrer son pays sous un jour cru, pour mieux le sauver de ses démons. Ecoutons Aline : "
Je me suis penchée sur la solitude d'individus colombiens que l'histoire rend vulnérables... C'est par la parole et l'écriture qu'ils se sauvent et sauvent leur âme... Un superbe roman venu de Colombie, qui mêle amour, mort et souvenirs. La Colombie est toujours au premier rang mondial pour la transformation et l'exportation de la drogue, malheureusement, mais un grand écrivain contemporain ose brandir la plume pour rompre les cercles vicieux. Je me fais le relais de cette voix avec fierté."
Le Bruit des choses qui tombent, Juan Gabriel Vasquez (Seuil, 2012)
Juan
Gabriel Vasquez est né en Colombie en 1973. Ses romans lui valent depuis
quelques années une reconnaissance internationale. Avec Le Bruit des choses qui tombent, l’écrivain revient sur l’histoire tourmentée
de son pays dont le présent est rempli de fantômes écorchés.
Antonio Yammara
vit à Bogotá, et, au début du roman, en 2009, il a presque quarante ans, l’âge
des bilans ; il décide d’écrire sur un épisode fondamental de sa vie
survenu presque quinze ans auparavant : « Nul ne sait à quoi sert le
souvenir, s’il s’agit d’un exercice profitable ou qui peut se révéler néfaste,
ni en quoi l’évocation du passé peut changer ce que l’on a vécu, mais, pour
moi, me remémorer Ricardo Laverde avec précision est un besoin urgent. »
Vous pouvez lire la suite de cette chronique dans la page "La plume au vent" de ce blog.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Toutes vos remarques, suggestions, et même critiques nous seront précieuses ! N'hésitez pas, commentez !