Quand la chronique d'Aline Sirba sur un des ses livres "coup de coeur" se fait aussi belle et limpide que celle d'aujourd'hui, c'est que le roman mérite que nous l'adoptions, sans réserve. La recherche de l'aïeule qui guide une femme vers son propre destin, voilà qui parlera à tous ceux qui sont en quête d'un avenir digne du passé des êtres chers, qui ont disparu. En faites vous partie, comme nous ? Alors Adèle et moi a dû être écrit pour vous aussi.
Impression soleil levant.
Adèle et moi, Julie Wolkenstein (P.O.L,
2013)
A la mort de son père, la narratrice d’Adèle et moi, la quarantaine,
universitaire et romancière, découvre par hasard en triant les papiers du
défunt un vieux mémorandum sur son arrière-grand-mère, prénommée Adèle, et rédigé
par une certaine tante Odette. Elle se lance alors dans une enquête
généalogique, intriguée par cette femme libre qui chérissait la mer, première
propriétaire de la maison secondaire familiale en Normandie, et dont elle
n’avait jamais entendu parler auparavant. Ce roman qui se glisse entre les
replis du temps et des vagues de la mémoire oscille entre vérité et fiction, la
narratrice recomposant une Adèle à son goût pour mieux se trouver elle-même. Ce
roman est la somme de ses recherches, de ses trouvailles, de ses
« hésitations ».
Aline Sirba, 13 février 2013.
Vous pourrez lire cette chronique dans son intégralité sur la page "La plume au vent" de ce blog.
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