19/12/2012

L’Assassin à la pomme verte, Christophe Carlier

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 10 bougies ont été soufflées ! C'est en effet la dixième chronique littéraire qu'Aline Sirba nous livre aujourd'hui
Si vous souhaitez mettre sur votre table de nuit un "polar" original et élégant, suivez notre guide. 


Trois p’tits coups et puis s’en vont !

L’Assassin à la pomme verte, Christophe Carlier (Serge Safran éditeur, 2012)

Christophe Carlier vient d’obtenir le Prix du premier roman pour L’Assassin à la pomme verte, et il ne l’a pas usurpé ! Ce n’est pas là son premier ouvrage, puisqu’il a déjà publié plusieurs essais, mais ce roman à la facture toute particulière est vraiment une réussite. Dans l’atmosphère feutrée d’un palace parisien se trament un meurtre, des amours éphémères et impossibles, et des vies se révèlent dans l’intimité de chambres numérotées. 

Aline Sirba - 19 décembre 2012 
Lisez la chronique complète sur l'onglet "la plume au vent" de notre blog. 

16/12/2012

Post-scriptum au chien noir, Jean-Claude Tardif


Aline Sirba, notre fidèle chroniqueuse littéraire, nous emmène cette semaine du côté de l'Espagne, célébrée au travers du  recueil de nouvelles de Jean Claude Tardif, pour lequel Aline propose un second titre "N’oublie pas de te souvenir".
 
Son coup de coeur s'est porté sur un livre qui s'attache à la mémoire des  républicains espagnols, dont Toulouse fut l'un des refuges dans l'exil et qui abrite toujours une communauté forte et vibrante de souvenirs.  C'est aussi pour son grand-père espagnol, qui s'en est allé cet été, qu'Aline nous invite à nous plonger dans ce livre-hommage : "Pour Santos, qui porte en son prénom tous les personnages de ce livre."

Nul doute que tous les amis espagnols qui s'intéressent au  "Vent se lève !"  nous rejoindront, Aline et moi même, dans cette lecture...

 
Post-scriptum au chien noir, Jean-Claude Tardif (Le temps qu’il fait, 2012)

 (Vous trouverez la chronique complète d'Aline Sirba, ainsi qu'un récapitulatif des huit précédentes, dans l'onglet " La plume au vent" de ce blog).

            Jean-Claude Tardif, descendant d’exilés républicains espagnols, peut se définir comme un archéologue de la mémoire dans ce recueil de nouvelles où il brosse les portraits de personnages rencontrés dans l’entourage d’un grand-père qui a joué un rôle majeur dans la construction de son être. Il donne la parole à ceux qui ont été contraints au silence, à l’oubli, qui n’ont pas voulu ou pu dire la souffrance de l’exil, rendant un hommage tout en pudeur à ces visages de l’ombre. C’est aussi son parcours personnel, son passage de l’enfance à « l’âge d’homme » que Jean-Claude Tardif nous livre au fil de ses rencontres.

05/12/2012

Soutien aux Molex qui seront de nouveau devant le Tribunal le 11 décembre 2012






Un rassemblement aura lieu le 5 décembre place des Salins à partir de 12h30, avant l'ouverture de la nouvelle audience (la seconde, après celle de juin dernier) du procès des Molex devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse. Venez nombreux les soutenir, grillades et convivialité seront là pour vous accueillir !
 
Communiqué envoyé à la presse le 5 décembre par "Le vent se lève !"
 
Les MOLEX, toujours en lutte, seront de nouveau devant le Tribunal le 11 décembre pour faire valoir leurs droits.
Guy Pavan, figure de proue du combat des 279 salariés licenciés, raconte dans un livre-témoignage leur combat contre la délocalisation.
Comment nous avons résisté à Molex, conversation avec Guy Pavan . Editions “Le vent se lève !”. Collection “Ô rages!”.
ISBN 979-0-91102-01-8 120 pages Prix : 10 euros.
 
11 décembre 2012 : la cour d’appel du Tribunal de Grande Instance de Toulouse (TGI, 3 place des Salins) jugera si oui ou non le Groupe Molex a été le co-employeur des salariés de l’entreprise française de Villemur sur Tarn, sa filiale à 100 %. Si c’est le cas, les 194 salariés qui se sont pourvus devant les Prud’hommes retourneront devant cette instance; les juges prudhommaux devront alors dire si le licenciement économique était avéré ou s’il s’est agi d’un licenciement abusif, justifiant une indemnisation des salariés qui ont été privés de leur emploi.
“Comment nous avons résisté à Molex”, est un livre-témoignage de Guy Pavan, qui est le leader charismatique « des Molex », ces200 salariés unis pour empêcher la délocalisation en Slovaquie de leur outil de travail et la fermeture de leur usine.
Guy Pavan est interviewé par Catherine Heurteux Peyréga, consultante auprès des comités d’entreprise, sur les racines, les péripéties et les conséquences de cette lutte. Cette conversation fait ressortir le langage simple, percutant et imagé de Guy Pavan.Elle est complétée par un historique succinct de l’entreprise et de la résistance des Molex. Des photos inédites des salariés en lutte, une illustration de « leur acte de résistance » réalisée par un artiste peintre gersois, une couverture et un format originaux : ce livre de la collection “Ô rages”, consacrée aux résistances d’hier et d’aujourd’hui qui nous interpellent, est publié par la jeune maison d’édition gersoise “Le vent se lève !”.

Les Lisières, Olivier Adam (Flammarion, 2012)


Vous retrouverez, dans la page "La plume au vent" de ce blog, la chronique hebdomadaire de notre critique littéraire Aline Sirba : elle nous offre aujourd'hui un "Roman sans frontières" :

                             Les Lisières, Olivier Adam (Flammarion, 2012)

      Ces lisières, aux marges desquels navigue Olivier Adam, sont celles de la banlieue parisienne : son personnage, écrivain de renom paumé et fragile,  la retrouve après l'avoir quittée pour toujours, croyait-il. La réussite sociale qui l'en avait éloigné a fait long feu. La déchéance qui est aujourd'hui la sienne l'y ramène.
 
       Voici ce qu'Aline dit de cet auteur qu'elle aime, pour nous inviter à nous plonger sans tarder dans son dernier roman  :
 
"Olivier Adam est un paléontologue de l’âme, étudiant ses différentes strates, temporelles, géographiques, culturelles, reconstituant vertèbre après vertèbre le paysage intérieur de ses personnages, jusqu’à leur donner une possibilité d’existence ; ces êtres boiteux tiennent quand même debout (le terme « lisières » désigne aussi des cordons qu’on attachait aux vêtements des enfants pour les soutenir dans leur apprentissage de la marche) par la force des liens qui les unissent et qui dépassent les non-dits, les mots qui manquent, les blessures qu’on s’inflige à soi-même et aux autres sans trop savoir pourquoi, dans une empathie qui doit oser franchir les limites. Les personnages sont vent debout et la lisière n’est que le commencement d’une autre zone, qu’il faut savoir dépasser pour trouver son centre de gravité. C’est à cette condition que de nouveaux départs sont possibles"
 
Aline Sirba

01/12/2012

Salons des livres ...

Deux week end ...deux salons bien différents mais aussi riches en rencontres l'un que l'autre !

Le 10 et le 11 novembre ont été deux grands jours pour notre toute jeune maison d'édition (à peine un an ...rappelez vous la  bougie soufflée le 10 octobre ! -post du 1er octobre ) : pour la première fois "Le Vent se lève !" avait un stand au salon du livre de Toulouse. Oui, oui ! Enfin un petit stand , c'est vrai, 1 mètre de linéaire ... Mais il faut un commencement à tout ! Et dire que l'année dernière, j'y avais été en touriste, arpentant les allées avec l'envie d'être moi aussi derrière un étal de livres à offrir aux lecteurs ! Je n'ai encore que deux ouvrages à proposer ...mais là aussi ce n'est qu'un début !
 
Angèle Bettini del Rio, notre rebelle de 91 ans,  toute pimpante et avenante, est venue dédicacer son livre, captant comme toujours son public par son regard vif et sa verve pour raconter le 5 novembre 1940 et ce qui s'ensuivit. Elle a évoqué avec émotion ses camarades disparus, car elle est désormais la dernière à pouvoir témoigner de leur acte de résistance contre Pétain.
 
Et j'ai fait plein de rencontres avec ceux qui se sont intéressés à ce petit stand (qui deviendra grand) ; toutes sortes de résistance m'ont été proposées : celle des professeurs désobeisseurs, celles des handicapés qui se battent pour une vie digne et décente, celle des familles qui cachent des enfants pour leur éviter l'expulsion avec leurs parents sans papiers, celles des faucheurs d'OGM, celle des personnes mises sous tutelle sans raison, celle des agents de Pôle emploi en lutte contre des procédures iniques...
 
Autant de thèmes qui pourront nourrir la trame des futurs témoignages à paraitre dans la collection "Ô rages !" consacrée à toutes ces résistances de l'ombre, qui se multiplient dans notre société, pour tous ceux qui passent de l'indignation à l'action. 
 
Le 24 novembre, c'est notre imprimerie préférée, l'imprimerie 34 qui organisait une rencontre festive des éditeurs libertaires et alternatifs au Hangar,  rue de Bagnolet, à Toulouse.  J'y ai passé une journée formidable, dans une atmophère à la fois contestataire et bon  enfant; j'y ai fait aussi plein de rencontres : éditeurs, libraires, auteurs et lecteurs passionnés par la politique, la sociologie, les mouvements alternatifs,mais aussi la littérature engagée. En bref mus par l'utopie d'un monde nouveau, par un rêve de société sans préjugés, sans autorité illégitime, sans abus de pouvoirs, libre de toute entrave ...Revigorant ! même si le lundi matin il a fallu retomber sur terre ! Et repartir à la bataille ...
 


Alamut, Vladimir Bartol

Allez découvrir une nouvelle chronique de notre critique littéraire Aline Sirba,  dans l'onglet "La plume au vent" du blog :  Aline nous emmène dans une contrée apparemment  lointaine, mais si proche en réalité, au travers d 'un roman de 1938, réédité aujourd'hui ; il se lit  comme un conte politique et réaliste,  qui résonne d'une façon étrangement moderne et nous alerte contre les dérives totalitaires de tous les temps.

Alamut, Vladimir Bartol (Libretto, 1938, 2012 pour la nouvelle traduction)

" Ce roman entre  en résonance avec le présent : l’auteur  met en garde ses contemporains contre les fanatismes de toutes les époques, contre les totalitarismes qui engendrent le pire. Vladimir Bartol dépeint l’asservissement des foules sous les mirages d’une autorité illégitime se développant dans l’outrance : les discours trompeurs des grands dictateurs de son temps sont comme les déguisements de pacotille rouges et dorés de Seïduna, attributs fictifs de son pouvoir qu’il revêt pour se montrer à ses fidèles et les pousser à le servir jusqu’au bout de sa volonté ; ils ne font qu’aveugler les peuples par les intentions les plus criminelles quand la connaissance est supplantée par le mensonge et l’ignorance. " Aline Sirba.